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Patois rasta
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Patois rasta
Le patois rasta, aussi appelé « Dread talk », « I-ance » ou encore « I-yaric » est le langage que les rastas ont élaboré de façon à se rendre indépendants du joug colonial qui pesait sur le peuple jamaïcain.
Cette langue revêt également aux yeux des rastas l’apparence d’une ré-interprétation de l’héritage reçu et une affirmation de leur culture, mélange de racines africaines, et de culture rasta.
Le patois rasta n’a pas vu le jour à une date précise, il s’agit plutôt d’une longue et lente évolution, depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, d’un mélange de langue anglaise et créole.
Pendant le XVIIIe siècle, la Jamaïque est une colonie britannique très prospère, la couronne d’Angleterre revendique même cette île comme le joyau de ses colonies. Les planteurs anglophones et les travailleurs africains mêlent leurs cultures comme en témoignent certains textes de l’époque qui relatent des événements festifs communs comme le Jonkonnu, des croyances communes afro-chrétiennes et des mélanges linguistiques entre créole et anglais.
La période de l’entre-deux-guerres sonna le glas de la prospérité jamaïcaine, les problèmes sociaux émergents dès le début du siècle commencèrent à s’intensifier.
Les esclaves affranchis ayant obtenu le statut d’ouvrier se retrouvèrent, pour beaucoup, sans travail et sans terre. Nombre d’entre eux partirent pour aller travailler sur des chantiers à l’étranger comme celui du canal de Panama ; beaucoup quant à eux migrèrent vers les villes de l’île essentiellement à Montego Bay, Kingston et Mandeville.
Dans ces villes la population fut multipliée par trois, les infrastructures n’étant pas suffisantes, de nombreux ghettos émergèrent ce qui amplifia et concentra les troubles politiques et sociaux.
Ce terrain propice à soutenir des initiatives sociales locales ciblées fut envahi par de nombreux meneurs syndicaux comme Alexander Bustamante, des activistes politiques comme Norman Manley, des pan-africanistes comme Marcus Garvey et des promoteurs du mouvement rastafari comme Leonard Howell, tous s’unirent autour du même but : combattre et bouter hors de l’île le colonisateur britannique.
Pour cela ils se livraient à de longs discours, chacun prenait la parole sur une tribune et s’adressait à la foule.
Peu à peu, le langage s’enrichit des contributions de chacun, les rastas apportant notamment la richesse des allégories issues de la Bible à leurs exposés qui se teintaient ainsi de solennité.
De nombreux contestataires, dont ceux cités précédemment, étaient issus de la rue et leurs apports teintèrent les discours de termes argotiques crus et secs.
Ce langage dérivé de l’anglais usité dans les champs de coton et sur les marchés pendant la colonisation est essentiellement oral et, aujourd’hui encore, le patois rasta n’est pas formalisé à l’écrit.
Cette langue revêt également aux yeux des rastas l’apparence d’une ré-interprétation de l’héritage reçu et une affirmation de leur culture, mélange de racines africaines, et de culture rasta.
Le patois rasta n’a pas vu le jour à une date précise, il s’agit plutôt d’une longue et lente évolution, depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, d’un mélange de langue anglaise et créole.
Pendant le XVIIIe siècle, la Jamaïque est une colonie britannique très prospère, la couronne d’Angleterre revendique même cette île comme le joyau de ses colonies. Les planteurs anglophones et les travailleurs africains mêlent leurs cultures comme en témoignent certains textes de l’époque qui relatent des événements festifs communs comme le Jonkonnu, des croyances communes afro-chrétiennes et des mélanges linguistiques entre créole et anglais.
La période de l’entre-deux-guerres sonna le glas de la prospérité jamaïcaine, les problèmes sociaux émergents dès le début du siècle commencèrent à s’intensifier.
Les esclaves affranchis ayant obtenu le statut d’ouvrier se retrouvèrent, pour beaucoup, sans travail et sans terre. Nombre d’entre eux partirent pour aller travailler sur des chantiers à l’étranger comme celui du canal de Panama ; beaucoup quant à eux migrèrent vers les villes de l’île essentiellement à Montego Bay, Kingston et Mandeville.
Dans ces villes la population fut multipliée par trois, les infrastructures n’étant pas suffisantes, de nombreux ghettos émergèrent ce qui amplifia et concentra les troubles politiques et sociaux.
Ce terrain propice à soutenir des initiatives sociales locales ciblées fut envahi par de nombreux meneurs syndicaux comme Alexander Bustamante, des activistes politiques comme Norman Manley, des pan-africanistes comme Marcus Garvey et des promoteurs du mouvement rastafari comme Leonard Howell, tous s’unirent autour du même but : combattre et bouter hors de l’île le colonisateur britannique.
Pour cela ils se livraient à de longs discours, chacun prenait la parole sur une tribune et s’adressait à la foule.
Peu à peu, le langage s’enrichit des contributions de chacun, les rastas apportant notamment la richesse des allégories issues de la Bible à leurs exposés qui se teintaient ainsi de solennité.
De nombreux contestataires, dont ceux cités précédemment, étaient issus de la rue et leurs apports teintèrent les discours de termes argotiques crus et secs.
Ce langage dérivé de l’anglais usité dans les champs de coton et sur les marchés pendant la colonisation est essentiellement oral et, aujourd’hui encore, le patois rasta n’est pas formalisé à l’écrit.
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